" Trois heures, c'est toujours trop tard ou trop tôt pour accomplir ce que l'on veut" - Jean-Paul Sartre

vendredi 29 juillet 2011

Vendredi: coups de coeur estivaux

Aujourd'hui, je propose un top trois des choses agréables de l'été dont je n'ai pas encore pu profiter! Il faudra y remédier dans un avenir assez rapproché si je ne veux pas tout simplement les manquer. Mais je ne peux quand même pas me plaindre, j'ai profités de bien d'autres petits plaisirs de la saison comme porter des robes et manger des la crème glacée!


Quoi de mieux pour se refraichir qu'une bonne limonade! Le goût du citron rafraichit et le sucre donne au breuvage le caractère d'une gâterie. Ce qui pourrait peut-être supplanter la limonade, ce serait une slush au citron (mais pas trop sucrée, juste bien glacée). Est-ce que ça existe?


Ah, les feux de camps! Habituellement associés à la St-Jean, ils sont une merveilleux prétexte pour se réunir entre amis et veiller tard. Personne ne voudrait partir tant que le feu n'est pas éteint, quand même. Et c'est ainsi que le plaisir se poursuit jusqu'à l'aube avec chanson et autres anecdotes, sans oublier les délicieux s'mores à déguster encore coulants!


Finalement, les pique-niques. Alors qu'il faut attendre encore un peu pour bien profiter des feux, les piques-niques sont possibles tous les jours de beau temps. Je ne aucune raison de ne pas en avoir profité encore, je possède même une sac à dos de pique-nique (une sorte d'immense boite à lunch qui contient vaisselle et ustensiles). Ce serait un excellent prétexte pour une ballade en forêt, en plus!

mardi 26 juillet 2011

Mardi: Sauté de tofu à l'orange

Enfin, il est temps de mettre une nouvelle recette sur ce blog. Malgré la canicule, nous avons trouvé une recette efficace et rafraichissante que ne prend pas trop de temps à cuire et qui est savoureuse. Nous avions la semaine dernière deux petites sacs de délicieux pois snap très sucrés qui nous ont immédiatement inspiré un sauté asiatique et nous avons acheté du tofu en conséquence à l'épicerie. Je me suis inspirée de la sauce du sauté de poulet aigre-doux de Ricardo, mais comme il nous manquait des ingrédients, nous avons adapté la recette.

Ce qu'il faut:
  • un bloc de tofu extra ferme
  • une échalotte
  • 0,5 lb de pois snap
  • un brocoli

  • 1/4 de tasse de jus d'orange du commerce
  • 1/4 de tasse de mirin
  • 2 c. à soupe de miel
  • 2 c. à soupe de sauce soja
  1. Couper le tofu en petits cubes et émincer l'échalotte. Cuire dans un wok avec de l'huile d'olive.
  2. Mélanger les 4 ingrédients de la sauce et réserver.
  3. Couper les pois en morceaux et les brocolis en petits bouquets.
  4. Lorsque le tofu est doré de tous les côtés, ajouter la sauce et les légumes. Couvrir 1 minute puis laisser réduire la sauce.
  5. Servir sur un lit de riz.

lundi 25 juillet 2011

Nous sommes à mi-parcours!

Eh oui, avec un peu de retard, mais pas assez pour nous sentir coupable, voici que nous avons vu la moitié des films figurant sur notre liste! Pour ce faire, nous avons regardé trois films cette semaine (Das Boot, The Graduate et Red Riding partie 1) et nous avons aussi choisi d'assouplir nos règles. Nous nous sommes aperçus que nos 52 films en comptaient en réalité 56. Au départ, motivés et plein de volonté, nous avions choisi de ne pas séparer les trilogies, mais considérant notre retard et la difficulté que nous aurons sans doute à trouver certains films (Le Cuirassé Potemkine, par exemple), les trilogies compteront pour trois films et nous serviront à remplacer les films que nous ne trouverons pas.

Aussi, parce que nous avons acheté Casablanca il y a plus de huit moins sans encore l'avoir sorti de son emballage, nous pourrons l'utiliser comme "Joker", encore une fois pour remplacer un film difficile à trouver. Cela peut sembler un peu paresseux, mais la plupart des films que nous avons choisi sont assez long (par exemple, Das Boot, que nous avons écouté cette semaine, durait cinq heures...).

The Graduate: Petit film sympathique avec Dustin Hoffman qui est sans doute l'ancètre des films d'ado du genre "American Pie". On y raconte l'histoire de Benjamin, un jeune gradué de retour chez ses parents qui se retrouve au lit avec Mrs. Robinson, la femme du partenaire d'affaire de son père. Cette relation, uniquement sexuelle, sera bouleversée par le retour d'Élaine, la fille de Mrs. Robinson, ayant le même âge que Benjamin. Celui-ci tombera follement amoureux d'elle, malgré les menaces de la mère de la jeune fille.


Le film présente de belle manière des valeurs nouvelles des années soixante qui trouvent leur écho dans le monde contemporain: libération sexuelle, indépendance de la femme, présentation d'une "cougar" qui s'assume (je n'ai vu, à mon souvenir, aucun film datant d'avant 1975 présentant un homme plus jeune avec une femme mûre), questionnement identitaire et social. Les trouvailles formelles sont aussi intéressantes (faire des liens entre des scènes opposées grâce au positionnement des acteurs dans l'espace, par exemple). Ce qui plait aussi, c'est que ce film ne vieillit pas. Encore aujourd'hui, à chaque année, des milliers de jeunes reçoivent un diplôme et sont confrontés à des choix qui modèleront leur vie d'adulte. Autant d'incertitude et de nervosité chez eux que chez Benjamin.
À ne pas regarder pour ceux qui n'aiment pas Simon and Garfunkel, les trois même chansons jouent en boucle pendant une bonne partie du film! Bref, un film léger, un film d'été à saveur rétro!

vendredi 22 juillet 2011

Vendredi: Coups de coeur caniculaires

Comme nous avons atteint des températures insupportables allant jusqu'à 47 degrés celsius incluant le facteur humidité, la chaleur a inspiré ces trois coups de coeur:


 Une petite bicyclette rétro qui nous rappelle l'époque où le vélo nous servait de taxi et où on pouvait faire des "lifts" à nos amis. Parfaite pour une promenade dans un parc avant un pique-nique sous les grands arbres. Quelques degrés de moins et cette option aurait été parfaite!






L'avantage de cette bière est son faible taux d'alcool et son goût prononcer de jus de fruits. Ainsi, il est possible d'apprécier une bonne bière sans toutefois se déshydrater. On suggère sur le site de la compagnie de l'accompagner d'une crêpe flambée. Rafraichissant et estival!





Quoi de meilleur qu'un dessert glacé lorsqu'il fait chaud. Celui-ci semble incroyablement bon, un hybride entre deux desserts fabuleux: le sandwich à la crème glacée et le brownies. Et pour complémenter ce plat chocolaté, on ajoute des fraises fraiches et des morceaux de chocolat dans la crème glacée!

mardi 19 juillet 2011

Mardi: canicule et cinéma

Définitivement, mardi est arrivé beaucoup plus vite que je ne l'aurais imaginé. Et merci à la canicule ambiante (qui promet d'ailleurs de ne pas nous quitter de si tôt), nous n'avons pas essayé de nouvelles recettes, en réalité nous avons simplement évité le plus possible de faire cuire les aliments. Comme nous nous sommes contenté de nos classiques habituels, pas de recette cette semaine. Heureusement pour moi, nous avons au moins écouté un film, ce qui fait que je n'aurai pas à déroger à ma tradition avant même d'avoir débuté!






Je parlerai aujourd'hui de L'Illusioniste, mais pas le film de 2006, le film d'animation qui vient d'arriver dans les clubs vidéos.









Le film de Sylvain Chomet est basé sur un très joli scénario de Jacques Tati. On y raconte l'histoire d'un vieil illusionniste qui, voulant faire plaisir à une jeune fille peu fortunée, lui fait croire à la magie. Elle quitte son petit village Écossais et le suit à Édimbourg, où il essaie de faire son métier. Ayant cette simple conviction que l'homme peut réaliser tous ses rêves avec la magie, elle devient de plus en plus exigeante et souhaite moderniser son look, ce que l'illusionniste ne veut pas lui refuser, pour ne pas la décevoir. Mais son art est en chute libre, et il a de plus en plus de difficulté à subvenir à leur besoin, cherchant même secrètement un autre travail plus payant. Le film est très touchant et la fin est à la fois remplie d'espoir et d'une infinie tristesse.


Comme toujours, le visuel est enlevant, on reconnait facilement les villes dans lesquelles se passent l'action, Chomet ayant capturé l' "âme" de chacune de ces villes. Comme dans Les Triplettes de Belleville, son précédent opus, il s'agit presque d'un film muet, les dialogues les plus longs se résumant à deux mots échangés par les personnages (D'ailleurs, même si la jeune femme parle le gaelic écossais, sa gestuelle et ses intentions permettent facilement de comprendre ce qu'elle dit). La prouesse se trouve aussi dans la présentation attachante, mai excessivement caricaturale, des personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires. On ne peut que rire devant ce boys band ridicule qui n'en finit plus de faire des rappels de la même chanson devant une foule de jeunes filles en délire!










Rétro, nostalgique, poétique, le film rappelle que la magie n'existe pas, triste réalité qui fait prendre conscience que derrière les illusions superficielles se trouve l'essentiel, vulnérable et infiniment plus beau.

dimanche 17 juillet 2011

Création d'une tradition

Le principe de créer une tradition est paradoxal puisque habituellement, une tradition est quelque chose qu'on reproduit à plusieurs reprises et, de ce fait, on ne peut pas vraiment en inventer si ce n'est dans l'action. Qu'à cela ne tienne, je briserai cette règle aujourd'hui même en proposant deux nouvelles rubriques ponctuelle qui sont autant de façons de m'obliger à une certaine assiduité pour ce blog. Voici donc ce que je tenterai de proposer de façon habdomadaire:


  • Les mardis bouffe/cinéma: chaque mardi, je proposerai une nouvelle recette essayée pendant la semaine, ou je commenterai un film que nous avons vu (selon le temps dont nous disposons, évidemment). Il y aura sans doute des commentaires à propos des 52 films que nous voulons voir avant la fin de 2011.
  • Les vendredis coup de coeur: Je présenterai mes trois coups de coeur de la semaine, que ce soit des photos, des livres ou autres.
  • Voici donc la liste des films qu'il nous reste à voir avant le 1er janvier (ceux qui sont barrés étant ce que nous avons déjà vus), sans ordre particulier.


  1. Metropolis
  2. Gone with the wind
  3. Le faucon maltais
  4. Dial "M" for murder
  5. The searchers
  6. Le confessionnal
  7. Jésus de Montréal
  8. Fanny et Alexandre
  9. Wild strawberries
  10. Persona
  11. Europa
  12. Kramer vs. Kramer
  13. Rosemary's baby
  14. Mean streets
  15. Le cuirassé Potemkine
  16. Le cabinet du Dr. Caligari
  17. Bande à part
  18. Le dictateur
  19. Red riding
  20. L'âge de l'innocence
  21. On the waterfront
  22. 12 hommes en colère
  23. Breakfast at Tiffany's
  24. Straw dogs
  25. Network
  26. Ordinary people
  27. The king of comedy
  28. Le dernier empereur
  29. Do the right thing
  30. 32 short films about Glenn Gould
  31. Raise the red lantern
  32. My own private Idaho
  33. It's a wonderful life
  34. The last waltz
  35. Rear window
  36. West side stories
  37. Mad Max
  38. The sweet hereafter
  39. Day of wrath
  40. Festen
  41. Les enfants du paradis
  42. Rashômon
  43. The third man
  44. Das boot
  45. Le magicien d'Oz
  46. Touch of evil
  47. The big sleep
  48. The graduate
  49. Un tramway nommé désir
  50. La chatte sur un toit brulant
  51. Bleu, Blanc, Rouge

samedi 16 juillet 2011

Ru de Kim Thuy

En vacances à Québec pour une semaine, j'ai choisi de prendre une pause de la lecture éreintante que j'avais entâmé quelques jours auparavant. Je ne sais pas trop ce qui m'a pris de commencer à lire Tristram Shandy en plein été (enfin si, il est bien clair que je n'aurai jamais le temps de lire ce livre-là en même temps que je travaille, il est trop long), mais je n'y suis absolument pas assidue, cherchant toujours autre chose à lire. J'ai toujours une certaine déception à lire des livres en anglais parce que j'ai peur de manquer certaines subtilités qui auraient sans doute été évidentes en français. D'un autre côté on dit souvent que la lecture en traduction est une coche au dessous de la lecture de l'oeuvre en langue original. Mais mon opinion sur le sujet a complètement changée après la lecture d'un texte d'Alberto Manguel parlant avec amour de la façon dont Rilke avait amélioré l'oeuvre de Louise Labbé en créant de nouveaux réseaux de sens et en simplifiant les références à des connaissances que nous n'avons plus maintenant. Depuis, je me dis qu'il faut peut-être le voir comme si deux auteurs travaillaient un même texte pour donner un résultat optimal (Bon, ça prend aussi un très bon traducteur, aussi). Malheureusement, je n'ai que la version anglaise de T. Shandy. L'ancien anglais et les dérives sur des termes techniques me posent problème et minent ma motivation.


Le point positif de tout cela est qu'en ne me sentant pas coupable d'abandonner mon livre, j'ai pu enfin lire Ru, de Kim Thuy dont j'avais entendu beaucoup de bien dans les derniers mois. Petite plaquette, j'ai eu besoin de moins de trois heures pour compléter ma lecture. Je ne sais pas si les langues asiatiques appellent plus généralement à la brièveté, mais j'y ai retrouvé le même style direct et poétique qui se trouve dans Les Lettres chinoises de Ying Chen. Pour ce qui est du sujet, il porte sur l'identité hybride, comme la plupart des oeuvres de la littérature migrante. On se retrouve à cheval entre l'enfance et les traditions familliales vietnamiennes et l'intégration québécoise qui semble dans son cas (et pour une fois) concluente. Seul bémol, les liens qu'elle fait entre son enfant autiste. Les parallèles me semblaient pour la plupart superflus et un peu forcés, même s'il est légitime qu'elle aborde son présent. Une lecture légère et sucrée pour l'été!

mercredi 6 juillet 2011

Derniers films vus

Décidés à ne pas prendre trop de retard par rapport aux nouveautés qui sortent au club vidéo, nous avons loué trois films cette semaine, ce qui nous a fait prendre du retard sur notre liste des 52 classiques à voir en 2011 ( nous en avons vu 23 pour le moment). Mais il s'agissait de bons films, tous intéressants à leur manière:

(métropole films distribution)
- Curling: Film à petit budget assez efficace avec une performance incroyable d'Emmanuel Bilodeau. Le déroulement est lent, mais cela permet de développer le propos. On y raconte l'histoire de Jean- François, qui essaie d'élever seul et à l'écart du monde sa fille Julyvonne malgré sa difficulté à communiquer avec autrui. Employé dans un salon de quille, la découverte du cadavre d'un enfant vient bouleverser sa vie. Bel usage du thème de la fuite et du devoir de prendre ses responsabilités.  Moment entre le malaise et le rigolo lorsqu'il est déguisé en quille! Bon film en général, mais on reste un peu sur notre faim, il manque trop de réponses. Au départ, je trouvais les dialogues un peu maladroits, jusqu'à ce que je réalise que c'était intentionnel.

- Carlos (version longue): Retrace la vie de terroriste du fameux Carlos. Film particulièrement intéressant pour voir la genèse du monde dans lequel nous vivons présentement. Malgré l'âge des événements, le propos reste d'actualité et ce sont des informations sur Saddam Hussein et Kadhafi que je ne connaissais pas que j'y ai trouvé. La prestation de Ramirez est très bonne et la multiplicité des langues parlées dans le film tiennent de l'innovation. Par contre, la version longue était, justement, trop longue. L'action semblait à un moment une boucle sans fin qui recommençait sans laisser présager une issue. De 5h30 on aurait facilement pu passer à 3h30 sans perdre l'essence du propos. Un film qui rappelle que ceux qui s'impliquent le plus dans une cause sont parfois ceux qui y nuisent le plus...




- Blue Valentine: Pas étonnant qu'on ait pris 12 ans pour rédiger le script de ce film! Un petit bijou (très déprimant comme bijou, par contre!) tant au plan du fond que de la forme. On raconte simultanément le début et la fin d'un couple. On voit comment ce qui au début d'une relation peut être charmant et quelques années plus tard devenir une raison de divorce. Les parallèles et les liens sont très puissants et appuyés par de la musique rétro et la trame sonore des Grizzli Bears, tout semble à sa place. Par contre, à ne pas réécouter trop souvent pour ne pas miner son moral. Le jeu des acteurs, tout en nuance, accentue la crédibilité des deux personnages principaux qu'on ne peut pas aimer, mais qu'on comprend pourtant très bien. La robe de mariée de Michelle Williams à elle seule vaut l'écoute du film, elle est siiiiiii belle (celle qui se trouve sur la photo)!

mardi 5 juillet 2011

Salade de betteraves et de patates rapide

Parce que nous recevons de façon hebdomadaire un panier bio, nous sommes un peu contraints d'innover dans la cuisine, surtout lorsque nous n'avons jamais cuisiné certains aliments. Heureusement, certaines recettes se révèlent être de brillantes improvisations que nous n'hésiterons pas à reproduire! Ce fut le cas ce midi, lorsque nous étions perplexes devant la façon d'utiliser trois betteraves de façon à les transformer en un repas. L'inspiration vient du site de Ricardo, mais faute de viande et de patience, nous avons procédé autrement, tout en gardant la recette de vinaigrette presque intacte.



Ce qu'il faut:


- 3 ou 4 betteraves de grosseur moyenne
- 3 patates de grosseur moyenne
- origan, frais ou séché
- une poignée d'épinards
- fromage de chèvre

Pour la vinaigrette:
- 2 cuillères à soupe de mayonnaise
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin blanc
- 2 cuillères à thé de moutarde de Dijon
- 2 cuillères à thé de sirop d'érable

1- Préchauffer le barbecue. Pendant ce temps, épelucher et couper en dés les betteraves et les patates. Assaisonner avec l'origan et mettre dans un papillote de papier d'aluminium avec un peu d'huile d'olive pour éviter que le tout colle.
2- Cuire 30 à 35 minutes. Mélanger les ingrédients de la vinaigrette et réserver.
3- Dresser les assiettes en déposant d'abord le lit d'épinards, puis les légumes grillés. Ajouter la vinaigrette et du fromage de chèvre. au goût.

Conclusion, la betterave se cuit très facilement sur le barbecue. Aussi, cette salade tiède est idéale pour les journées de canicule.