" Trois heures, c'est toujours trop tard ou trop tôt pour accomplir ce que l'on veut" - Jean-Paul Sartre

samedi 31 mars 2012

vendredi coup de coeur: salons

Il s'agit plutôt d'un samedi coup de coeur, mais vaut mieux tard que jamais. Dans un mois, nous serons enfin dans notre première maison. Les meubles sont pratiquement tous achetés, nous sommes en ce moment à acheter les petits détails, entre autres la peinture. Je vous présente aujourd'hui trois choses que je trouve jolies dans un salon. Des trois, nous en aurons deux. La troisième suggestion se trouvera peut-être dans une autre pièce dans quelques années!


Voilà les couleurs que nous avons choisi pour notre salon: bleu jeans et blanc. Avec nos meubles chocolat, les contrastes devraient être assez jolis! Le bleu est reconnu pour ses propriétés calmantes et je pense que la couleur est appropriée pour notre salon.


Nous avons choisi d'avoir des caissons dans le bas des murs (du moins, nous allons tenter d'y arriver) question de mettre un peu de texture sur les murs. Je trouve que les caissons donnent une allure très chic à une pièce!


Finalement, parce que j'ai plus d'un tour dans mon sac, je garde l'idée du mur de pierre pour dans quelques années. Comme le salon sera déjà splendide, peut-être pourrons nous en mettre un dans le sous-sol ou encore dans la salle à manger.

lundi 26 mars 2012

mardi cuisine: risotto aux champignons

De retour à notre défi cuisine cette semaine! Voici encore une recette de Jamie Oliver (que voulez-vous, aucune recette ne nous a encore vraiment déçue) que nous serons heureux de répéter rapidement. Nous avons mangé ce risotto avec un filet de truite et il a réellement volé la vedette! La seule chose que je remet en question est le jus de citron ajouté à la fin de la recette qui ajoute un peu trop d'acidité à mon goût. Sinon, je n'ai rien à redire sauf miam!


Ce qu'il faut:


3 c. à soupe de concentré de bouillon de poulet
1 petit oignon, pelé et finement haché
2 branches de céleri, épluchées et finement hachées
400 g de riz à risotto
1 branch de romarin


150 ml de vin blanc
4 belles poignées de champignons variés émincés
2 belles poignées de parmesan fraîchement râpé, un peu plus pour le service



Mettre le riz dans une casserole et ajouter le vin blanc et une branche de romarin. Ne pas mettre de liquide avant que le vin ne soit presque entièrement évaporé. Ajoutez le bouillon et mouillez régulièrement le riz avec de l'eau bouillante afin qu'il y ait toujours un petit fond d'eau dans le fond de la poêle. Ajoutez la moitié des champignons et poursuivre la cuisson pendant une vingtaine de minutes. Cuire à feu doux en remuant sans arrêt. Le riz devrait absorber environs 1.5 litres d'eau. Finalement, incorporer une noix de beurre et le parmesan.

Dans une autre poêle allant au four, faites cuire les céleris et les oignons 5 minutes. Ajouter la moitié des champignons émincés. Laisser cuire les champignons pour qu'ils ramolissent. Mettre la poêle au four à broil jusqu'à ce que les légumes soient croustillants.


Laisser reposer le risotto 3 minutes à couvert. Le servir par la suite recouvert du mélange de légumes et d'un peu de parmesan.

 

vendredi 23 mars 2012

vendredi coups de coeur: les pancartes!

En contexte de grève étudiante prenant une ampleur insoupçonnée (nous étions 200 000 dans la rue à Montréal jeudi) je me suis dit qu'il serait bien de faire un clin d'oeil aux efforts des manifestants en présentant certaines des pancartes les plus originales qu'on a pu y trouver. Beaucoup étaient humoristiques, mais j'ai essayé de présenter les grandes catégories que l'on retrouvait. La créativité au service de la démocratie!




 Les affiches ironiques qui montrent l'inconstance du gouvernement étaient assez présentes. Celles qui parlaient des lunettes cassées de la secrétaire encore plus. J'ai aussi vu: "Désolé pour les lunettes. On négocie maintenant?"




Comme je disais, les pancartes comiques étaient partout et elles font passer le message de manière ludique. Plusieurs pancartes auraient pour entrer dans cette catégorie, mais ces deux pancartes utilisent la culture et l'actualité de manière brillante.


Finalement, il y avait les pancartes touchantes, toutes celles des gens qu'on ne s'attendait pas à voir à la manifestation. Les pancartes d'enfants et de personnes âgées étaient touchantes (ou troublante comme celle d'une jeune fille qui ne devait pas avoir 15 ans et qui proposait des services sexuels pour payer ses futures études). Celle-ci est encore plus spéciale parce qu'elle a été prise par une amie.

mercredi 21 mars 2012

Mardi cinéma: Mélancholia

Ces temps-ci, nous somme assez occupés à acheter frénétiquement des meubles pour la maison, mais qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même pris le temps d'écouter quelques films, dont le dernier opus de Lars Von Trier, Mélancholia. Avant de la louer au club vidéo, je n'avais aucune idée du sujet du film, le nom du réalisateur me suffisait pour avoir envie de découvrir ce dont il s'agissait. Lorsque copain m'a dit que c'était en fait l'histoire "d'une famille qui se retrouve prise au dépourvu lorsqu'une planète frappe la Terre", je ne l'ai pas cru. Pourtant, il avait raison, c'est bien ce que raconte la film.




Le film est divisé en deux parties. D'abord, le spectateur est inviter à découvrir le monde de Justine, incarnée par Kristen Dunst, une jeune mariée un peu troublée. Après être arrivée avec plus d'une heure de retard à la réception suivant son mariage, la jeune femme troublée semble trouver un malin plaisir à s'éclipser à des moments peu opportuns créant ainsi des malaises chez tous les membres de sa famille. Elle sait que cette journée devrait être la plus belle de sa vie, mais elle n'arrive pas à être heureuse. Sa soeur Claire et son mari ont organisé l'événement dans leur immense villa, mais rien n'y fait, Justine se sauve pendant le repas, trouve un prétexte pour partir de nouveau avant la coupe du gâteau et c'est Claire qui doit la justifier auprès des invités. Même le marié n'arrive pas à la calmer. Elle semble plongée dans un état de mélancolie profond irréconciliable avec la vie mondaine. La deuxième partie se penche sur l'autre soeur, Claire, et se passe après que le mariage ait complétement échoué. Justine va en effet vivre sur l'immense propriété  de Claire et John, mais son état s'est dégradé et elle refuse de manger. Sa soeur s'occupe d'elle, mais elle est aussi inquiétée par la planète Mélancholia qui, selon ce qu'elle a entendu, frappera la terre sous peu. Son mari est pourtant très intéressé par l'astronomie et il lui confie que selon ses calculs, la planète n'entrera pas en collision avec la planète, ce sera plutôt une occasion de l'observer de plus près. En voyant la planète grossir d'heure en heure, Claire panique. Justine, très terre à terre, devine que c'est la fin du monde, mais ne s'en formalise pas.




Le film est d'une beauté exceptionnelle. Les images du début présentent les personnages dans des ralentis surréels sur une musique de Wagner. Ces quelques minutes sont inoubliables et font penser à des tableaux vivants. Par la suite, le réalisateur reprend son style habituel avec une caméra à l'épaule. Pourtant, ce film m'a semblé assez différent des autres. Pourtant, les malaises sont aussi présents que dans les autres film du réalisateur danois. Les silences inconfortables, les réactions incompréhensibles des personnages qui vont à l'encontre du code social sont présents particulièrement dans la première partie. La différence vient surtout de la seconde partie qui semble beaucoup plus douce, beaucoup plus près des films américains d'adressant au grand public. Peut-être est-ce ce qui m'a un peu moins plus dans cette histoire. Et le fait qu'il y avait des longueurs dans les deux parties. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un très bon film de 2011, à voir sans réserve pour ses qualités visuelles et artistiques.

vendredi 16 mars 2012

Vendredi coups de coeur: la cabane à sucre

Wow! 1002 visites sur le blog! Peut-être que certains arrivent même à comprendre le français et lisent ce que j'écris. À part copain, qui est certainement mon fan #1, peut-être que certains sont des habitués, qui sait! Comme personne n'a jamais fait de commentaires, je ne le sais pas.

Puisque le printemps est visiblement à nos portes, voici trois produits gourmands provenant de l'érable. Cela mettrait sans doute un baume sur le coeurs des étudiants québécois qui sont dans les rues ces temps-ci à manifester contre la hausse des frais de scolarité prônée par notre gouvernement corrompu.


Au déjeuner, aucun autre produit ne devrait être promis sur des roties autre que le beurre d'érable. Ce produit de luxe vaut une petite fortune, mais rien ne peut le remplacer. Toutes les imitations (le Map-o-spread en tête de liste) ont un goût peu convanquant qui n'arrive pas à la cheville du vrai produit. En sachant la quantité d'eau d'érable nécessaire pour fabriquer, on comprend le prix exorbitant de la choses, mais rien ne  justifie qu'on s'en prive une fois par année!


Pour le dessert, une tarte au sirop d'érable, amélioration, si cela est possible, de la tarte au sucre. La texture moelleuse et la saveur sucrée (évidemment...) est un des produits québécois les plus simples à reproduire dans sa propre cuisine.



Finalement, le sortilège, ce whisky au sirop d'érable est vraiment LA saveur du printemps. Idéalement, en verser sur une crème glacée à la vanille (de la coaticook si on veut rester dans le thème québécois!) les premières soirées où l'on peut manger dehors.

mardi 13 mars 2012

Mardi cinéma: Projet Nim

La relâche nous ayant empêché de mitonner de bons petits plats élaborés, nous nous sommes rabattus cette semaine sur l'écoute attentive d'un documentaire captivant. Il s'agit de Projet Nim, qui retrace la vie d'un chimpanzé (Nim) qu'on a utilisé pour faire des recherches sur le langage et sur la capacité d'apprentissage des singes.

L'histoire débute avec l'enfance de Nim, qui était le sixième bébé singe de suite qu'on enlevait à la même mère. Nim est alors placé dans une famille de hippies qui a pour mandat de l'élever comme s'il s'agissait d'un enfant et de lui apprendre un langage des signes simplifié. La mère affecté au projet est l'ex conjointe du chercher et prend son rôle très au sérieux, au point d'allaiter le bébé chimpanzé. Après un moment, le singe ne faisant que peu de progrès, on décide de le changer d'environnement et de lui donner des cours plus intensifs dans un local de classe prévu à cet effet et on engage des stagiaires pour lui apprendre du vocabulaire. Nim semble faire beaucoup de progrès, chaque jour son vocabulaire s'étend. Mais lui aussi, il grandit et devient de ce fait parfois plus agressif et se met à mordre certaines stagiaires. Le professeur en a assez et décide de retourner Nim dans le centre d'où il venait. Là-bas, il se retrouve malheureux avec d'autres animaux de son espèce avec qui il ne semble pas capable de créer des liens. Le professeur retourne voir Nim au bout d'un an, ce qui procure une joie immense au singe, mais il s'agit surtout d'un coup publicitaire et il ne retourne plus le voir par la suite. On finit par emmener Nim dans un laboratoire testant des médicaments contre l'hépatite A et B où il est évidemment maltraité et ce n'est que grace à Bob, qui s'adresse au média à propos de ce singe si spécial qu'il sera libéré et qu'il finira sa vie dans un ranch, seul dans une cage pendant un long moment avec Bob comme seul ami lui rendant visite sporadiquement.

Le film est vraiment perturbant et émouvant puisqu'on constate que ceux qui se croient les meilleurs amis des animaux sont parfois les gens les plus cruels avec eux. Le plus troublant est de voir les acteurs de ce drame commenter aujourd'hui froidement les action que nous les voyons faire dans les vidéos d'archive. Le professeur chargé de la recherche, sans doute le pire de tous, admet simplement qu'il sélectionnait ses assistantes dans le but de coucher avec elle, Stéphanie, la première "mère" de Nim semble encore amère du fait qu'on l'ait retiré de sa famille et même Bob, le seul qui n'a pas abandonné le chimpanzé à son triste sort, admet qu'il lui donnait de la drogue. L'idée de base du projet est ridicule et on se demande comment ils n'ont pas pensé à choisir au moins une femelle plutôt qu'un mâle. Aussi, l'ethnocentrisme et la volonté de vouloir humaniser les animaux semble plus ridicule que jamais. Le film est vraiment troublant et montre que l'humanité, souvent, n'est pas là où l'on croit.

vendredi 9 mars 2012

Vendredi coups de coeur: sushis

Après une relâche bien méritée, me revoilà bien pimpante et revigorée par les airs de printemps des derniers jours. Pour profiter à plein de cette petite vancances, nous sortons ce soir dans un restaurant de sushis (un All you can eat de sushis, il parait), ce qui m'a inspiré ce top trois de mes sushis préférés.


Les sushis au thon (blanc) épicé sont faciles à obtenir un peu partout et sont habituellement vraiment délicieux. Partout où je vais, j'en commande afin d'éventuellement élire le meilleur sushi au thon épicé de la province. Si le sushi contient un peu de panko, il gagne des points auprès de moi puisque la texture n,en devient que plus intéressante.


Les sushis thon rouge et mangue sont fabuleux, mais étant donnée la disparition progressive de ce poisson, je m'abstient habituellement d'en manger. Le thon rouge cru est probablement un des poissons les plus appréciés (que ce soit en sushis, en steak ou en salade) et avec raison. Sa saveur subtile se marie très bien avec la mangue juteuse et parfumée. Un délice qu'il faut manger avec modération!


Mon sushi préféré parmi tous ceux que j'ai pu goûter. La saveur fumée du poisson s'approche plus de celle que l'on retrouve dans les fumoirs artisanaux qu'au saumon fumé d'épicerie. L'aspect un peu sec du poisson est souvent contrebalancée par un morceau d'avocat qui lui donne une onctuosité parfaite.