" Trois heures, c'est toujours trop tard ou trop tôt pour accomplir ce que l'on veut" - Jean-Paul Sartre

mardi 11 octobre 2011

mardi cinéma: Le magicien d'Oz

Je voulais voir ce film depuis des années. C'est un film qui est inexistant, ou encore enseveli sous des tonnes de nouveautés dans les clubs vidéo et qui, pourtant, mérite réellement d'être vu. Je l'avais donc mis dans notre liste de 52 films à voir cette année et c'est la semaine dernière que nous avons attaqué ce classique des films pour enfant. Je ne sais pas la raison pour laquelle nous avions attendu qu'il ne reste que neuf films à écouter avant de nous y mettre, parce que c'était encore meilleur que ce à quoi je m'attendais.

On raconte l'histoire de Dorothée, une jeune fille du centre des États-Unis, qui décide de se sauver de chez elle avec son chien après une altercation avec la voisine. Se rendant compte de l'inquiétude de ses proches à la découverte de sa disparition, elle décide de rentrer chez elle au même moment qu'un ouragan s'avance vers le village. Elle n'a que le temps d'entrer dans la maison avant que les fenêtres ne volent en éclat, mais elle reçoit un coup à la tête et se retrouve transportée dans un royaume imaginaire. Son souhait le plus cher est de rentrer chez elle, mais elle doit avant tout faire cette requête au magicien d'Oz. Sur sa route, elle rencontre un épouvantail qui rêve d'avoir un cerveau, un robot qui veut un coeur et un lion qui cherche à avoir du courage. Ils se rendent tous ensemble au royaume d'Oz, où le magicien les informe qu'ils doivent voler le balais de la sorcière de l'Ouest avant de voir leurs souhaits réalisés.

L'histoire est bien connue, tout le monde a entendu parler de cette expérience avec le disque de Pink Floyd. Par contre, le traitement est moins connu et pourtant très impressionnant. Le film réalisé en 1939 est présenté en sépia lorsque Dorothée est dans le monde réel, mais dès qu'elle se rend dans le monde d'Oz, tout devient saturé de couleur, ce qui rappelle le Charlie et la chocolaterie de Tim Burton. Le décor est fort bien utilisé et les effets spéciaux sont encore crédibles. Le jeu de Toto, le chien, est magistral, surtout en prenant en considération qu'il ne s'agit pas d'un animal créé par ordinateur. L'histoire est bien ficelée et rappelle un peu Alice au pays des merveilles, les chansons sont accrocheuses et les maquillages des acteurs sont aussi merveilleusement bien réussis, surtout dans le cas de l'épouvantail. Ne pas avoir su la date, j'aurais sans doute cru que le film avait été réalisé dans les années 1960 et non 1930. C'est sans doute une preuve qu'il s'agit d'un film qui ne vieillit pas!

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