" Trois heures, c'est toujours trop tard ou trop tôt pour accomplir ce que l'on veut" - Jean-Paul Sartre

mardi 15 novembre 2011

mardi cinéma: It's a wonderful life

Nous sommes réellement arrivés à la fin de notre liste de films, il ne nous reste maintenant que trois films à voir d'ici le 31 décembre prochain. Nous avions déjà emprunté ce film un mois plus tôt, mais comme il s'agit d'un film de Noël, nous avons préféré attendre pour le regarder. Il s'agit encore une fois d'un film américain (nous avions plusieurs films qui venaient d'ailleurs aussi, seulement j'en ai peu parlé ici) datant de 1947.

On y raconte l'histoire de George Bailey, un homme qui a toujours rêvé de voyager et ce, depuis sa tendre enfance. Il prévoyait déjà de faire le tour du monde et chaque fois qu'il se préparait à partir, un événement fortuit l'en empéchait. Il s'est donc investit dans la communauté de Bedford Falls au détriment de ses aspirations personnelles et prenant entre autres la relève de son père à la tête de la banque et en finançant les études de son frère au détriment des siennes. Il finira tout de même par trouver l'amour auprès d'une amie d'enfance qui le rendra heureux au quotidien. C'est lorsque son oncle Harry commettra une erreur risquant de faire fermer la banque que George vivra un moment de désespoir et songera au suicide. Un ange gardien voulant gagner ses ailes, Clarence, lui viendra en aide en lui prouvant que l'oeuvre de sa vie est nécessaire au bien-être de plusieurs citoyens de Bedford Falls. Clarence réussira finalement à convaincre Georges que la vie et les contacts humaines sont plus importants que le travail et l'argent.

Ce que j'ai aimé de ce film est qu'il montre comment les rêves et les aspirations des individus se modifie avec le temps et avec les événements de la vie. George, qui basait au départ toute son existence sur l'idée du voyage a appris à trouver le bonheur dans sa ville natale. Le jeux des acteurs est fabuleux et le personnage de Mary, la femme de George est vraiment attachant. Il s'agit sans doute du meilleur film de banquier qui ait été fait dans l'histoire du cinéma. La touche rétro de ce film en noir et blanc qui nous rappelle les Noël d'antan participe sans doute à mon coup de coeur et, je dois l'avouer, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes parce que la morale est très belle (même si elle est souvent utilisée). Vers la fin, lorsque Clarence se manifeste, le fin prend une nouvelle tournure qui ressemble un peu à l'histoire de monsieur Scrooge, mais en y ajoutant une dimension nouvelle et originale. Bref, un film parfait pour partienter encore un peu avant le temps des fêtes!

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